Carrie au bal du diable

Carrieta White est une jeune fille de seize ans. Lors de la douche qui suit le cours de sport, elle remarque des saignements, ne se les explique pas et est humiliée par ses camarades qui lui crient qu'elle a ses règles. Finalement, la professeur de sport vient la consoler puis la renvoie chez elle pour la journée. Carrie montre dans le bureau du directeur un avant-goût de ses pouvoirs télékinétiques, en renversant brutalement son cendrier.
Rentrant chez elle, elle a une conversation avec sa mère, Margarette, qui la dispute violemment, prétendant que ce sont les pêchés de Carrie qui ont conduit à ce qu'elle devienne une femme. Carrie, en pleurs, est ensuite enfermée dans un placard obscur et lugubre, où elle doit prier pour expier ses fautes.
La vie reprend au lycée où Carrie étudie. Celle-ci s'intéresse à la télékinésie tandis que les autres filles sont au préparatif de la fête de fin d'année. A la demande de sa petite amie Sue, Tommy Ross accepte d'inviter Carrie au bal de fin d'année. Celle-ci est étonnée, pense qu'on se moque une nouvelle fois d'elle mais accepte finalement devant la sincérité de Tommy. Une violente dispute avec sa mère contraint Carrie à user de ses dons. Terrifiée, Margaret ne parvient pas à retenir sa fille. Le bal peut commencer ...

Réalisateur : Brian De Palma
Acteurs : Sissy Spacek, Piper Laurie, Amy Irving, William Katt, John Travolta, Nancy Allen
Scénariste : Lawrence D. Cohen
Musique : Pino Donaggio
Année : 1976
Durée : 98 min

Ce film est intense. La scène du bal est remarquable. Sans ce film, sans doute le King serait resté mineur voire inconnu ! Il le dit lui-même.

Oui, c'est une des rares adaptations réussies.
J'aime le livre (je préfère TOUJOURS le livre au film) mais il faut reconnaître que le film est vraiment bon.
En fait il faut avouer que les adaptations de King au cinéma ne sont réussies que si Stephen King n'es pas partie prenante de la réalisation. Comme Shining qu'il a renié. Quand ce brave Stephen se mêle du téléfilm ou du film, c'est souvent nul. c'est la transcription exacte d bouquin (ce qu'il ne faut jamais faire) avec EN PLUS la censure qui sévit. (Aux États Unis, ce sont les chaînes de TV qui veulent un téléfilm édulcoloré).
Donc CARRIE est une exception. Je vais d'ailleurs le racheter en DVD (je n'ai que la cassette VHS)

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Zantafio. Je trouve que lorsque Stephen King décide de se méler d'un film, il sort parfois de bons trucs comme par exemple le fléau. Ensuite, j'en reviens encore à Shining, mais celui de Kubrick, à part Nicholson, il n'y a rien dans ce film. Et je suis d'accord avec toi lorsque tu dis qu'un film ne doit pas être le portrait craché du roman, mais là, Kubrick à fait fort. Il n'y a plus grand chose du roman. Enfin, de toute façon, c'est le genre de débats où on discutera pendant des heures sans tomber d'accord. Encore une fois, c'est ce qui fait la beauté du cinéma

Le croisement entre le film et le livre son asser identique.
De palma avait bien étudier le sujet, les scènes sont nikel, donnant des ton
d' émotion que de terreur, avec un petit john travolta, pour y mettre un peu d' humour.
Je tiens aussi à parler de la dernière scène, où tout est calme et asser triste, où la seul survivante essaye de sans remettre, mais ce n' en est pa fini, jusque dans les rêves où carrie y est encore à nous sursauter et créé un dernier moment de frisson.

Et dire que King s' apprétait à balancer son bouquin dans la cuvette de toilettes, c' est ça femme sauver son ouvrage en le ramassant.

Un film qui n'a pas très bien vieilli je trouve, mais que je regarde toujours avec plaisir. Evidemment j'ai préféré le livre, mais l'esprit en est bien rendu dans le film. Les relations adolescentes, la cruauté et la folie de la mère, le désespoir qui pousse aux extrémités...
Je suis sure que tout un chacun est touché par cette pauvre Carrie, et se souvient douloureusement de moments difficiles vécus à cet âge..

Grand-guignolesque, avec une dernière scène d'un ridicule délicieux... Et Sissy Spacek chahutée, on y croit vachement, ouais ! Une jolie fille comme elle devrait être la coqueluche de son lycée ! La voir chahutée n'est pas crédible une seconde. C'est vraiment du nawak !

Je te trouve très dur Raph

Qui chahute-t-on ? Les vilains petits canards.
La Carrie du roman est un vilain petit canard. Mais Sissy Spacek -qui joue pourtant bien le rôle, pour autant que je me rappelle- n'a rien d'un vilain petit canard, au contraire ! C'est plutôt le genre cygne. La voir chahutée est donc une incohérence énorme.

Ah ! Si Hollywood pouvait foutre la paix à Stephen King...

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, Raph. On ne chahute pas uniquement les moches, mais aussi les inadaptés, les différents, ceux qui ne font pas partie de notre monde. En particulier si ces gens ont un potentiel d'intelligence ou de beauté, ça crée en plus des jalousies. Cette pauvre Carrie est certes belle dans le film, mais sa façon de s'habiller, de marcher et de se comporter la différencie des autres, sans parler de sa manière de vivre. Elle ne peut pas s'intégrer, et les autres la déteste pour ça. Une seule personne pourrait l'accepter, mais en groupe, on est fort, on est con... Je crois que ce lire en est la parfaite illustration, et je ne trouve pas que le film casse cette image.
Voilà pour cette petite analyse sociologique lol Croyez-moi, je traine toute la journée au milieu de groupes d'enfants, j'ai eu le temps de faire certains constats sur la vie de groupe

Je suis peut-être dur, mais je vous promets que le visionnage a été dur pour moi ! Déjà, une fille comme Sissy Spacek chahutée, je n'y crois pas une seconde. Mais s'il n'y avait que ça ! Le placard du livre était effrayant, alors que celui du film, on peut m'y séquestrer quand on veut, franchement : il est d'un ridicule !

Spoiler:

Notez que ce film n'a pas suffi à m'écœurer des adaptations de Stephen King : il m'a fallu un bon coup de Bazaar par-dessus ainsi que d'un début de Christine. Oui, d'un début ! Mais je préfère ne plus en parler, j'ai trop peur que ça saigne.

ça n'a pas de raison de saigner, je n'ai pas spécialement apprécié les adaptations de Bazaar et Christine...
Pour Carrie, chacun a quand même le droit d'avoir son opinion. j'avoue que je ne l'ai pas vu depuis très longtemps, alors je ne peux pas juger pour ce qui est de l'aspect outrancier de la mort de Margaret, ou de l'aspect du placard. mais ça ne m'étonne pas plus que ça qu'ils aient loupé certains coches

J'ai beaucoup aimé le livre mais ne connaissant pas le livre je ne peux pas trop me prononcer

bon c'est le film ou le livre que tu as vu ou lu lol ????
J'adore cette adaptation, c'est l'une de mes préférées. Pourtant j'ai un bémol c'est la minimisation de la fin !

Spoiler sur la fin du livre

Spoiler:

lanfear a écrit:

bon c'est le film ou le livre que tu as vu ou lu lol ????

![/spoiler]

Oups! Je viens de relire ma phrase et j'ai mit deux fois la même chose! Non c'est le film que j'ai vu...

Et sinon je te conseille fortement de lire le livre, il est vraiment excellent !

Je viens de me regarder le film et vraiment, j'aime beaucoup beaucoup ! Sissy Spacek est excellente. J'aime la scène du bal, tout en ralenti, c'est très intense. Et que dire de la musique que j'adore !

Quant au rapport avec le livre, j'avoue que sa lecture est tellement éloignée que je ne sais plus vraiment si c'est fidèle ou pas (si ce n'est qu'effectivement, comme le souligne Raphaël, j'ai le souvenir d'une Carrie grosse et laide dans le livre, ce qui n'est pas du tout le cas de Sissy Spacek). Tiens, j'ai envie de m'y replonger