Rosemary 's baby

Malgré les conseils de leur vieil ami Hutch, Guy Woodhouse et sa jeune femme, enceinte, s'installent dans un immeuble new-yorkais vétuste, considéré par leur ami comme une demeure maléfique. Aussitôt, leurs voisins, Minnie et Roman Castevet, vieux couple d'Europe centrale, imposent leur amitié et leurs services. Si Guy accepte facilement ce voisinage, Rosemary s'en inquiète...

Réalisateur : Roman Polanski
Acteurs : Mia Farrow, John Cassavetes, Ruth Gordon
Scénariste : Roman Polanski
Musique : Krzysztof Komeda
Année : 1968
Durée : 134 min

Un de mes films d'épouvante favori !
Tout en retenue et angoisse latente, l'intrigue avance peu à peu pour nous faire entrer dans le cauchemar de Rosemary. Et l'ambiance est vraiment réussie, réhaussée par une mise en scène sobre, mais parfaitement maîtrisée. On sent une montée progressive dans l'horreur, mais sans jamais une goute de sang ou d'effets faciles.
Juste pour ça, chapeau mister Polanski
Bref, un petit chef d'oeuvre de film d'horreur-épouvante, comme on savait si bien en faire à l'époque (à l'instar de La Malédiction ou l'Exorciste). Une réference du genre !

A noter : le film est adapté d'un excellent roman d'Ira Levin, où l'aspect psychologique est bien évidement encore plus en avant. Je l'ai lu pour la première quand j'étais au collège et j'en garde encore de sacrés frissons !

J'aime beaucoup et je me souviens que la première fois que je l'ai vu, quand la caméra se pose sur l'enfant j'ai eu une trouille pas possible!
C'est un film très bien et surtout très stressant du début à la fin.

Il a suffi que je tombe sur ce post pour avoir envie de revoir ce film. J'en garde effectivement un excellent -mais pas tout neuf, à mon grand regret- souvenir.
On dit qu'il n'est pas plus efficace épouvante que la suggestion, et Rosemary's baby le vérifie à merveille : entre les cérémonies qu'on ne fait qu'entendre à travers la cloison, les décoctions infâmes et... et... Bon, je ne vais pas vous faire tout le film non plius. Enfin bref ! L'imagination a de quoi travailler, pour le plus grand plaisir de nos masochistes nerfs.

J'ai beaucoup aimé, bien que cela fasse trés longtemps que je ne l'ai pas vu ! Mais ça va il repasse assez régulièrement (même si c'est toujours à des heures indues)